Bonjour les Découvreurs et Découvreuses ! J’inaugure aujourd’hui ma nouveau rubrique Culture avec une première chronique de livre. Et quel livre ! Celui de Max Thareau, Margot Dupain et les Jardins d’âmes, premier tome de la saga fantastique La guerre du Conte. Je suis particulièrement heureuse de vous présente ce roman d’urban fantasy. D’abord parce que c’est un bon livre, ensuite parce que j’ai eu le privilège de le découvrir en bêta-lecture dans le cadre de Polymnesia, mon agence d’autoédition.
Quand l’urban fantasy rencontre la richesse d’une mythologie cosmopolite et audacieuse, cela donne naissance à un univers foisonnant. Margot Dupain et les Jardins d’âmes, premier tome de La guerre du Conte, est bien plus qu’un roman fantastique ; c’est une invitation à plonger dans un monde où se côtoient anges, démons, fées et korrigans, le tout ancré dans un Paris contemporain. La promesse est belle, n’est-ce pas ?

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Faites vous plaisir ! Ou offrez-le à un proche : adolescents comme adultes prendront plaisir à le lire !
La guerre du Conte : Un univers complexe et captivant
Dès les premières pages, le récit transporte le lecteur dans un univers parallèle où le “monde matériel” (notre quotidien) est influencé par un “monde spirituel” où évoluent des créatures aussi diverses que des anges et des fées. Ce monde spirituel, imbriqué dans notre réalité, est géré par de mystérieux Auteurs, êtres puissants qui puisent leur force vitale dans l’âme des vivants, et se manifeste lors des mystérieuses Parenthèses – moments où les deux mondes se superposent. Un concept captivant, qui donne vie à des scènes presque théâtrales où les personnages évoluent tels des acteurs dans une intrigue prédestinée.
Pourtant, cette complexité a aussi son revers. Les lecteurs peuvent ressentir une légère confusion face à cette multiplicité d’éléments, notamment dans les premiers chapitres où des aspects religieux, mythologiques et mêmes technologiques se croisent. Ce brassage culturel enrichit le récit. Mais il peut dérouter, en particulier avec l’ajout d’éléments futuristes comme des vaisseaux spatiaux ou des ordinateurs. Un choix audacieux qui, passé un temps d’adaptation, donne une saveur singulière à l’histoire. Accrochez-vous, La guerre du Conte le mérite !
Une intrigue rythmée et prenante
Margot Dupain et les Jardins d’âmes tient le lecteur en haleine. L’intrigue est soutenue et les rebondissements bien placés. Le suspense est au rendez-vous dès le premier chapitre. Les péripéties ne cessent de s’enchaîner, contribuant à un rythme effréné qui incite à tourner les pages sans pause. On suit avec intérêt Margot, qui découvre en même temps que nous les codes de ce monde spirituel. À travers ce personnage, Max Thareau propose un roman d’apprentissage où chaque étape marque véritablement un tournant dans la quête de l’héroïne.
Les épreuves que traverse Margot, notamment l’ascension de l’Escalier et l’épreuve de l’éternel recommencement, sont autant de moments marquants. Le récit réserve aussi son lot de surprises, grâce aux Auteurs qui transforment la réalité en théâtre où tout est orchestré dans les moindres détails.
Des personnages attachants et diversifiés
Margot Dupain est une héroïne atypique et attachante. Introvertie, peu affirmée au départ, elle détonne au sein de sa famille extravertie et adopte vite une place de protagoniste en constante évolution. Sa quête pour se libérer de la Dormance et s’affranchir de son passé familial est touchante. Son lien avec Malick, un autre Evalyer, ajoute une dimension émotionnelle intrigante. Malgré quelques questions laissées en suspens, elle reste un personnage accessible et inspirant, qui s’affirme peu à peu en véritable héroïne.
La galerie de personnages secondaires est vaste et intrigante. Des anges aux génies, en passant par des membres de la famille de Margot qui dévoilent petit à petit leur véritable nature. Malgré leur relative polarisation entre « gentils » et « méchants », chacun incarne une facette du vaste univers que Max Thareau a voulu créer.
Une écriture maîtrisée, accessible et plaisante
Max Thareau se démarque par une plume fluide et agréable, mêlant habilement des descriptions précises et des dialogues vifs. Le vocabulaire est riche mais accessible, ce qui rend le roman plaisant pour un large public. Son style léger, ponctué de touches d’humour malicieux, contribue à faire de ce premier tome une lecture agréable, qui fait sourire et stimule l’imagination.
La guerre du conte : un premier roman riche et prometteur
Margot Dupain et les Jardins d’âmes est un premier tome ambitieux. Il offre une plongée captivante dans un univers où se croisent cultures, mythes et genres littéraires. Sa complexité peut constituer un défi pour le lecteur, mais elle est aussi l’une de ses plus grandes richesses. L’intrigue et les personnages tiennent en haleine. Ce roman d’urban fantasy est une belle découverte pour qui aime les récits qui sortent des sentiers battus. On referme ce livre avec une seule question en tête. Quelle suite Max Thareau réserve-t-il à Margot et à cet univers fascinant ?
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